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Joe Okitawonya, sérigraphie La Naissance

C'est autour de l'organisation d'un Festival de Littérature Francophone porté par Kuadio Dawla à Saint-Etienne, que nous avons rencontré l'artiste Joe Okitawonya. Il nous a présenté l'étendue de son travail pictural, témoignant d'un investissement créatif constant. Nous lui avons alors donné des films de sérigraphie pour entreprendre un éventuel projet dans les mois à venir. Mais seulement deux jours plus tard, l'artiste nous apportait ses créations en nous confiant ses typons originaux.

Nous décidons de l'accompagner dans l'un de ses projets immédiatement et dans la journée, éditons ensemble l'estampe originale : La Naissance. Elle est imprimée avec un bleu profond aux reflets nacrés sur un papier vert satiné 400 gr./m².





L'écrivain Lazhari Labter,

à propos de Joe Okitawonya :


Il en a fallu du courage, une sacrée dose de courage, à l’enfant de la balle, qui a traversé les frontières et s’est joué des obstacles pour venir en Algérie de son lointain Congo, république démocratique, traversant des milliers de kilomètres de l’extrême-Sud de l’Afrique à son extrême-Nord. Il en a fallu de l’audace, une sacré dose d’audace, à Joe à Okitawonya, aujourd’hui mon fils adoptif qui m’appelle « papa » simplement et que j’appelle « fiston » affectueusement, pour débarquer, fauché comme les blés, mais muni d’un baccalauréat de l’Académie des Beaux-arts de son pays, dans un pays inconnu, sans repères ni repaire, deux mots qui, à l’origine, signifiait la même chose, le retour chez soi, chez le père… Joe Okitawonya va s’inscrire à l’École supérieure des Beaux-arts d’Alger en 2001 pour en sortir en 2010 avec un diplôme d’arts plastiques après avoir soutenu brillamment une thèse sur…« Le point G ».


Aujourd’hui, il est devenu Joe, Joe l’artiste, fondateur du « poingeisme ». Joe, devenu incontournable dans le paysage culturel algérien et européen, animant des ateliers de dessin au Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse, participant avec des scénographies et des installations au Festival international de la bande dessinée d’Alger ou à la Bibliothèque nationale, exposant à l’hôtel Ibis, à la Galerie Racim, à la Galerie Ezzou’art, participant à des manifestations culturelles comme à Tlemcen sur la promotion de la diversité culturelle africaine ou au Brésil au 22ème Mostratec Rio Grande Do Soul, exposant au 5ème Salon d’Art Contemporain à l’Espace Pierre Cardin (Paris) 3ème prix du Salon Africanart/Businessart, exposant au "AFRICA NOW" aux Galeries Lafayette de Lyon, à la galerie carole Kvasnevski à Paris , Arts Design Africa à la galerie Sonia Monti (Paris), exposant au salon Who’s Next (Paris), au Festival Afropunk (Paris), Exposition de peinture au 25ème salon international d’art contemporain au Carrousel du Louvre (Paris),Exposition de peinture au Cercle National des Armées, Exposition de peinture à l’Aleatoire-Art Galery.


Là où il va, il apporte un monde de couleurs, son monde, et met les couleurs chaudes de l’Afrique dans tous leurs éclats, dans tous leurs états. Jouant le rôle principal dans tel court métrage, chroniquant dans telle émission radio, participant à la réalisation de telle fresque, il est sur tous les fronts de l’art, passant des enfants qu’il initie à la peinture aux adultes qu’il ravit avec ses couleurs chatoyantes. Non seulement, Joe a fait de cette citation d’Oscar Wilde sa citation favorite : « Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose », mais il l’applique pleinement à sa propre vie, jour après jour, faisant de chaque jour de sa vie et de la nôtre un éblouissement de couleurs et d’amour, mais il nous a aussi permis de découvrir son monde littéraire en écrivant deux livre l’Évangile selon Joe et le huitième jour de la semaine. Éblouis-nous encore et toujours l’artiste, nous t’aimons, je t’aime ! Ou comme on le dit dans sa langue maternelle, le Lingala : « Kamuisaka biso kaka l'artiste, tolingi yo, na lingi yo ! »

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